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Etat des lieux de la digitalisation des entreprises - Partie 3

C/ Une nouvelle génération qui bouscule le monde numérique

 

a) Génération Y

La génération Y regroupe des personnes nées approximativement entre 1970 et 1990. Elle est la suite de la génération X.

Ce terme a été défini en 1993 dans l’édito du magazine américain « Advertising Age ». Le choix du Y reste encore une énigme. Certains disent qu’il fait référence à la forme des écouteurs qui sont indispensables aux jeunes de cette génération. Tandis que d’autres disent que c’est la suite logique de l’alphabet (génération X, génération Y…)

On les appellent les « Digital Natives » car ils utilisent les nouvelles technologies 80% de leur temps de manière naturelle et spontanée.

Internet et les réseaux sociaux font partie de leur quotidien. Ils sont hyper connectés, cherchent beaucoup d’informations, s’interrogent beaucoup.

Ils viennent bousculer les codes traditionnels des entreprises dans l’organisation du travail, le style de management mis en place par les générations d’avant.

Ils ont l’habitude de tout faire vite, qu’il y ait une dynamique dans ce qu’ils font. Les entreprises doivent donc suivre ce rythme. Le monde numérique les a rendu impatients, la génération Y veut obtenir des informations, communiquer, collaborer tout cela très vite. Cette habitude vient du monde numérique dans lequel nous vivons où nous pouvons tout faire en un seul clic.

On dit que la génération Y est capable de multitasking car tout est dans la spontanéité, ils traitent plusieurs sujets à la fois à l’aide de multiples supports.

Le salarié de la génération Y a également le même comportement en tant que consommateur.

Il veut qu’on lui donne la parole, qu’il existe au sein d’une communauté…

Les consommateurs lisent les avis, comparent les prix avant d’acheter (bons plans). Ce sont des consommateurs de nouveautés, ils sont prêts à investir dans des produits onéreux comme l’Iphone, les produits bio.

Le mode de consommation est bouleversé, il s’agit d’une consommation collaborative grâce à tous ces échanges effectués afin de communiquer sur le produit. La génération Y aime bien partager ce qu’il trouve sur le web…

La génération Y a évolué dans une période de changement avec de nouveaux modes de fonctionnement en plein essor. De nouveaux marchés se sont alors développés afin de répondre aux besoins des clients.

Cependant comme le monde est en constante évolution, la génération Z a fait également son apparition. Se sont les ados nées à partir de 1990. Il ont eux aussi des attentes différentes mais qui ne sont pas les mêmes que la génération Y. Ont dit d'eux qu'ils ont un TGV cérébral allant de l'oeil au pouce qui va directement sur l'écran.

Pour eux, la stabilité professionnelle est une légende. Ils n'iront pas forcément dans les grandes entreprises et préféreront lancer leur boîte, leur site ou leur blog. Leur rapport à l'échec est différent des générations précédentes : ils testent, font des essais et des erreurs, jusqu'à ce qu'ils trouvent.

Ces deux dernières génération vont donc bousculer et bousculent déjà le monde du travail. Désormais dans une entreprise, il peut s'agir d'un plus d'avoir des salariés qui comprennent ce monde digital que les générations d'avant ne comprennent pas forcément.

 

b) Les nouveaux métiers

La digitalisation des entreprises à profondément modifié l’économie ce qui a entrainé l’apparition de nouveaux métiers.

Environ 35 000 emplois en moyenne sont apparus, le secteur numérique est l’un de ceux qui recrute le plus en France. Il y a environ 80 métiers dans le secteur du numérique.

Cependant ces nouveaux métiers demandent de fortes compétences principalement dans les secteurs du cloud computing, des métadonnées (big data). Les entreprises recherchent des titulaires d’un bac +3 et surtout d’un bac +5. Ceci est en inadéquation avec les profils présents sur le marché.

Les professionnels du numérique ont des champs spécifiques :

- 73% sont des hommes

- Au niveau de l’âge, il reste assez varié. 27% ont moins de 30 ans et 23% ont plus de 45 ans

- 69% sont des cadres

Exemples de nouveaux métiers

  • Chief digital officer

Il est directeur de la transformation digital d’une entreprise avec des enjeux variés. Il définit la stratégie digitale et met en place un plan d’action.

Pour exercer ce métier, il faut être diplômé d’une école d’ingénieur ou de commerce complété d’une spécialisation en webmarketing.

  • Ingénieur cloud computing

Il est en charge du déploiement, du stockage et de la gestion des données sur des serveurs situés sur des datas centers. Il est spécialiste des algorithmes, de la programmation des logiciels et des réseaux.

  • Data scientist

Il est expert de la gestion et de l’analyse de données massives. Il analyse les données des entreprises et des clients. En France, les besoins annuels en data scientists varient entre 2000 et 3000 personnes. Ils sont recrutés par les pure players ou les agences marketing mais seulement. Les milieux spécialisés en digital les banques ou les grandes distributions recherchent également des data scientist.

Pour exercer ce métier, un bac +5 est exigé comme ingénieur, scientifique.

Dans les entreprises, l’ensemble des métiers sont transformés par la digitalisation. Chaque métier traditionnel a dû prendre en compte le développement du digital. De nouveaux métiers sont apparus. Ils sont aujourd’hui au cœur de la transformation digitale des entreprises.

Ces métiers sont liés avec l’apparition du e-commerce ou des CRM (Customer Relashionship

Management) il s’agit de la gestion des relations avec les clients afin de capter, analyser des

informations pour fidéliser le client en lui offrant de meilleur service. Ces métiers ont impacté le

recrutement.

Seulement, une problématique est apparue, il s’agit de la pénurie des talents.

En France 29% des chefs d’entreprises interrogés ont des difficultés à trouver les compétences qu’ils recherchent. Un chef d’entreprise sur deux estime que la pénurie de candidats avec les compétences nécessaires impacte l’activité des entreprises.

 

c) La digitalisation du recrutement

Le monde numérique a envahi petit à petit le monde du travail grâce au développement

d’Internet, la recherche d’emploi est maintenant possible sur Internet grâce à de

multiples réseaux sociaux.

On parle de digitalisation du recrutement.

Le nombre d’offres d’emplois sur Internet a considérablement augmenté, il en est de

même pour la recherche d’emploi.

Selon une enquête, 3 français sur 10 utiliseraient les réseaux sociaux pour chercher du travail.

Internet a vraiment bouleversé les relations employeurs-salariés.

Il y a eu quelques changements clefs suite à cette transformation digitale.

Le comportement des salariés et des candidats à changé, ils n’accordent plus la même confiance aux entreprises car les informations qu’elles fournissent sont aussi disponibles sur internet grâce aux réseaux sociaux.

Pour résoudre ce manque de confiance et pour que toutes les informations soient transparentes,

un nouveau concept s’est développé : il s’agit de sites où les demandeurs d’emploi peuvent consulter les avis des salariés qu’ils laissent sur le web.

Prenons l’exemple de Glassdoor qui est une société comme son nom l’indique qui permet de rendre transparent à l’extérieur ce qui se passe à l’intérieur des entreprises.

Les salariés et anciens salariés peuvent partager leur expérience qu’ils ont avec l’entreprise. Ces données sont toutes accessibles par les demandeurs d’emploi afin de récupérer des données sur l’entreprise ou ils souhaitent postuler pour la préparation à l’entretien d’embauche.

Il s’agit donc d’une collecte d’avis comme les sites tel tripadvisor, booking mais non pas le même champ de recherche.

Une relation candidat recruteur se doit d’être plus transparente, plus directe, les candidats attendent une vision précise de l’entreprise, du poste pour lequel ils veulent être recrutés…

Environ 80% de candidats ont déjà passé un entretien d’embauche sans jamais avoir eu de réponse. Seul 35% des employeurs répondent aux candidatures en une semaine qui suit l’entretien.

De plus, les entreprises qui répondent très vite aux entretiens d’embauche sont bien réputées sur les réseaux sociaux et permettent d’instaurer une certaine confiance.

De même pour les entreprises, elles n’arrivent pas à cibler les attentes des salariés qui appartiennent à la génération y et cherche une façon différente de travail comparé aux générations précédentes.

Comme on le disait précédemment le niveau de compétence au niveau du digital n’est pas le même que les attentes des entreprises.

Il y a donc une inadéquation des attentes de la part des salariés ainsi que des entreprises.


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